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Genre – L’étude, un genre romantique

Essentiellement pianistique au XIXe siècle, l’étude doit sa fortune à l’évolution de la facture instrumentale, à l’engouement pour le clavier et au développement d’une virtuosité idiomatique. On publie des recueils pédagogiques présentant une gradation des difficultés techniques. Alors qu’au siècle précédent, les méthodes insistaient sur la connaissance des procédés compositionnels et « l’art de chanter » sur l’instrument, l’étude du XIXprivilégie la mécanique du geste. Le plus souvent, elle se concentre sur un seul type de difficulté. À partir des années 1830, les études de concert se multiplient : celles de Chopin, de Liszt ou d’Alkan s’adressent surtout à des professionnels. Certaines exigent une virtuosité spectaculaire, mais d’autres sont destinées au travail de la sonorité et de l’expression. L’étude témoigne aussi d’une porosité des genres, puisqu’elle adopte parfois la forme à variations (Études symphoniques de Schumann), se confond avec la fantaisie sur des thèmes d’opéra (Freischütz-Studien de Heller) ou avec la « pièce à titre » poétique et programmatique (Liszt, Alkan).

    Works - 13
  • Étude de concert op. 13 (Gabriel Pierné)
  • Study in the form of a waltz op. 52 no. 6 (Camille Saint-Saëns)
  • Étude n° 110 (Hélène de Montgeroult)
  • Étude n° 97 (Hélène de Montgeroult)
  • Étude pour piano n° 29 « L’enharmonique » (Antoine Reicha)
  • Études dans le genre fugué op. 97 (Antoine Reicha)
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