Instruments à vent – La musique pour cuivres au XIXe siècle
Le développement de la musique pour cuivres au XIXe siècle est lié à l’essor des fanfares, elles-mêmes filles de la Révolution. Chargés d’abord d’accompagner les chants patriotiques au cours des fêtes populaires ou civiques, ces orchestres deviennent l’outil indispensable pour affirmer la grandeur du pouvoir qui les entretient (national ou municipal). Sur le modèle de ces formations, et à la suite du mouvement orphéonique, de nombreuses fanfares sont créées sous le Second Empire pour fournir aux ouvriers une occupation « saine ». Sous un kiosque ou le long d’une promenade, ces orchestres jouent un rôle de diffusion du répertoire « à la mode » jusqu’à la fin de la Troisième République. Outre les marches militaires, ces ensembles exécutent transcriptions de symphonies ou de fragments d’opéras, fantaisies sur les airs envogue, ou pièces originales, des quadrilles et polkas aux variations brillantes. La facture des cuivres bénéficie à l’époque de nouvelles évolutions techniques (pistons et systèmes chromatiques) lesquelles permettent l’essor de nouveaux instruments (notamment ceux de Sax).
- Le marchand de robinets (Gavarni)
- Les bonnes têtes musicales : 06 Études consciencieuses sur de nouveaux instruments de M. Sax (Bouchot)
- Professeurs et moutards : 29 (Daumier)
- Un cornettiste (Kappelin d'après H. Hess)
- Un tromboniste (Kappelin d'après H. Hess)
- Quintette à vent en la mineur op. 100 n° 5 (Antoine Reicha)
- Quintette à vent en mi bémol majeur op. 88 n° 2 (Antoine Reicha)