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Charles Tournemire

Charles TOURNEMIRE

1870 - 1939

Compositeur, Organiste

Date naissance :
Date décès :

Tournemire commence ses études à Bordeaux, sa ville natale, et les poursuit au Conservatoire de Paris où il est l’élève de Charles-Wilfrid Bériot en piano et Antoine Taudou en harmonie. Si son année dans la classe d’orgue de Franck le marque profondément (1889-1890), c’est chez Widor qu’il obtient son premier prix. En 1898, il est nommé titulaire des orgues de la basilique Sainte-Clotilde, un poste qu’il occupera jusqu’à la fin de sa vie. Il commence à être reconnu comme compositeur grâce à son grand prix au concours musical de la Ville de Paris, avec le Sang de la sirène (1903), d’après une légende bretonne. Cette région (où il achètera une maison) lui inspire d’autres partitions, comme la Symphonie no 2 « Ouessant » (1909) et l’opéra La Légende de Tristan (1926). Tournemire reste surtout célèbre pour L’Orgue mystique, « 51 offices de l’année liturgique inspirés du chant grégorien et librement paraphrasés » (1927-1932). Mais ce vaste cycle cache un catalogue comprenant huit symphonies (possédant toutes une dimension programmatique), de nombreuses pièces pour orgue et pour piano, des mélodies, quelques œuvres de musique de chambre, ainsi que quatre opéras, dont Les Dieux sont morts (1912), seule partition scénique représentée du vivant du compositeur. De nombreuses œuvres atteste l’importance des sujets religieux : la Trilogie qui associe Faust, Don Quichotte et saint François d’Assise (1929), la Musique orante pour quatuor à cordes (1933), l’Apocalypse de saint Jean (1936), La douloureuse Passion du Christ (1936-1937) et Il poverello di Assisi (1938), sa dernière œuvre avant sa mort à Arcachon.

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Documents et archives

Tournemire

Illustration de presse, Portrait, Photographie

Charles Tournemire

Correspondance, Document manuscrit

Lettre de Charles Tournemire à Fernand de La Tombelle

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