Musique de chambre – Le quintette à vent au XIXe siècle
Flûte, hautbois, clarinette, basson et cor : le quintette à vent naquit à l’orée du romantisme, les musiciens du XVIIIe siècle préférant les ensembles sans flûte. L’évolution de la facture instrumentale et de l’enseignement contribua à l’essor de cette formation, dont Onslow (pourtant davantage tourné vers les cordes) exploita la riche palette dans l’une de ses dernières œuvres (1850). Elle séduisit tout naturellement Taffanel, l’un des plus grands flûtistes de son temps, auteur en 1876 d’une partition à la fois brillante et raffinée. Quelques décennies plus tard, les Trois Pièces brèves d’Ibert (1930) prouvent que le quintette à vent s’est imposé comme l’un des principaux effectifs de chambre et qu’il dispose de ressources sonores inépuisables.
- Quintette à vent en fa majeur op. 81 (George Onslow)
- Quintette à vent en la mineur op. 100 n° 5 (Antoine Reicha)
- Quintette à vent en mi bémol majeur op. 88 n° 2 (Antoine Reicha)
- Quintette à vent en sol mineur (Paul Taffanel)
- Quintette pour vents et piano (André Caplet)
- Trois Pièces brèves pour quintette à vent (Jacques Ibert)