Piano – Transcrire pour le piano
Le XIXe siècle vit naître plusieurs dizaines de milliers de transcriptions pianistiques à deux ou quatre mains, d’une difficulté très variable. Certaines étaient destinées à l’amateur et constituèrent un outil pédagogique de première importance, à une époque où la facture de l’instrument connaissait d’importantes mutations. L’auditeur de notre temps oublie parfois qu’elles étaient le seul moyen de réentendre, voire de découvrir des œuvres orchestrales et vocales, surtout pour le public non parisien disposant d’une offre limitée de concerts. Les virtuoses, de leur côté, réalisèrent des transcriptions afin d’éblouir le public, de le séduire en se référant à des mélodies connues dont elles attestent la popularité. L’adaptation pianistique stimula aussi l’invention de nouveaux procédés d’écriture transposant les timbres d’origine. Parallèlement à des réductions se voulant les plus littérales possible, elle donna lieu à de véritables appropriations et à des créations personnelles, comme les fantaisies et paraphrases de Liszt, qui reflètent la vision quasi métaphysique que le compositeur avait de l’œuvre empruntée.
- Trois Célèbres Ouvertures. Freyschütz, Euryanthe, Oberon... transcriptions pour piano (Weber / Planté)
- Casta diva, transcription de la cavatine de Norma de Bellini op. 76 (Sigismund Thalberg)
- Danse des sylphes S. 475 (Liszt / Berlioz)
- Der Wanderer (Liszt / Schubert)
- Fantaisie dramatique sur Faust de Gounod op. 134 (Wilhelm Krüger)
- Marche nuptiale du 'Songe d’une nuit d’été' op. 132 (A. Jaëll / Mendelssohn)
- Miserere du Trovatore S. 433 (Franz Liszt)
- LITOLFF, Henri (1818-1891)
- Musique de chambre – Autour du piano
- Suite concertante de Ch. Gounod : transcription pour piano seul [manuscrit autographe de Pierné]