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Improvisation, Maïade, Divertissement pour violoncelle et piano

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Dédié à Maurice Maréchal, le jeune compagnon de guerre. Celui-ci écrivait : « Bien reçu les deux parties. J’ai déchiffré immédiatement la mienne au cello et j’ai pensé violoncellistiquement que vous ne manquez pas d’ironie d’appeler cela Divertissement et musicalement que c’en est un, charmant… pour l’auditeur ! Mais Bon Dieu que c’est difficile ! » L’Improvisation tisse un très fin dialogue entre les instruments et propose de jolies atmosphères sonores, avec ses mélodies en harmoniques, ses pizzicati en rythmes impairs sur les octaves brisées du piano ; l’ensemble évoque la plus totale liberté rythmique, quoique sérieusement encadrée par une écriture très maîtrisée. Maïade désigne, en gascon (Durosoir s’est alors, depuis peu, retiré dans les Landes) la fête du mois de mai au cours de laquelle les jeunes des villages plantent un arbre symbolique. C’est une pièce enjouée, alternant la joie et la tendresse, où l’on perçoit, dans la mélodie centrale au violoncelle, comme un souvenir de la Sonate de Franck que Durosoir avait tant jouée et qu’il aimait particulièrement. Divertissement, d’une redoutable difficulté, se structure autour de deux thèmes principaux. A revêt un caractère fébrile et ombrageux (vastes parcours de tout l’ambitus du violoncelle, recherche du registre de l’extrême aigu, sauts intervallaires vertigineux). B, fait de successions de quintes (plein son ou harmoniques) puis de sixtes, en doubles cordes, apporte par trois fois un épisode d’une immense poésie.

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