Marthe BRACQUEMOND
1898 - 1973
Compositrice, Organista
Mariée entre 1920 et 1924 à Alfred-Michel Angot, puis – à partir de 1932 – à Albert-Maurice Henriot, Marthe Bracquemond est désignée par plusieurs patronymes dans les rares sources qui la mentionnent. Il semble cependant plus juste d’employer son nom de naissance, que l’artiste elle-même semble avoir privilégié pour se produire en concert. Celui-ci lui garantit d’ailleurs un certain prestige puisqu’il évoque une lignée distinguée de peintres parisiens. Ses grands-parents – Félix (1833-1914) et Marie (1840-1916) – et son père Pierre (1870-1926) sont des compagnons du mouvement impressionniste. Journalistes et musicographes lui attribuent divers professeurs : Charles-Marie Widor, Henri Busser, Marcel Dupré ou encore Nadia Boulanger. Ces informations sont délicates à vérifier. Il est cependant certain qu’elle suit des cours particuliers de Louis Vierne dès son plus jeune âge. Organiste et claveciniste reconnue – soliste des Concerts Pasdeloup et titulaire de l’instrument de l’Église réformée de la rue Cortambert à Paris (1937-1962) –, Marthe Bracquemond connaît a priori deux périodes de créativités distinctes. Au cours des années 1920, elle fait paraître un cycle de Trois Mélodies et des pièces de musique de chambre ; puis on ne rencontre de nouvelles partitions qu’après 1950 : des œuvres religieuses (pour orgue ou chœur) et une Sonatine pour flûte (1954). Elle destine ses dernières productions au cinéma en signant les bandes originales des films Patatras (1960), Le Coq et nous (1965) et La Petite Fleur d’or (1966).
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data di pubblicazione : 14/12/23