La Vie parisienne
Opéra-bouffe en 5 actes de Jacques Offenbach. Livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy (1866).
Synopsis
Acte I
La gare du chemin de fer de l’Ouest.
Raoul de Gardefeu et Bobinet, jeunes gens de la bonne société parisienne, découvrent qu’ils ont tous deux été trompés par la demi-mondaine Métella ; lassés des cocottes, ils décident de retourner courtiser les femmes du monde. Or voici justement que Gardefeu repère une baronne danoise, fraîchement débarquée à Paris avec son mari. Il se fait passer auprès d’eux pour un guide attaché au Grand-Hôtel afin de tenter de la séduire.
Acte II
Un salon chez Gardefeu.
Gardefeu rentre chez lui avec le baron et la baronne de Gondremarck, qui se croient dans une annexe du Grand-Hôtel. Le baron lui demande discrètement d’organiser une entrevue avec une femme qu’on lui a recommandé et qui se nomme… Métella. En attendant ce rendez-vous, il tient absolument à dîner à table d’hôte ; Gardefeu improvise ce repas à l’aide de son bottier Frick et de la gantière Gabrielle qui joueront les rôles de convives fortunés. À l’heure du dîner, Frick arrive déguisé en major et Gabrielle en veuve d’un colonel. Ils sont accompagnés de nombreux amis allemands et marseillais.
Acte III
Le grand salon de l’hôtel de Quimper-Karadec.
Dans l’hôtel de sa tante, Bobinet règle les derniers détails de l’organisation d’un faux bal nocturne, destiné à éloigner le baron de sa femme et laisser ainsi le champ libre à Gardefeu. Les domestiques, déguisés en gens du monde, se relaient auprès du baron pour le distraire ; le numéro de séduction de la femme de chambre, Pauline, le ravissant tout particulièrement. Bobinet arrive en amiral suisse et l’on se met à table juste à temps pour l’entrée des joyeux bottiers et gantières, eux aussi costumés.
Acte IV
Même endroit, le lendemain.
En rentrant chez elles, madame de Quimper-Karadec et sa nièce madame de Folle-Verdure trouvent le baron enfermé dans une chambre. Pour sauver la situation, Pauline le présente comme son fiancé, Jean le cocher, avec lequel elle a fait la noce. Ignorant toujours où il se trouve, le baron sort se préparer pour un dîner auquel sa femme et lui sont conviés – en fait, chez ces dames. Entrent la baronne, Bobinet et Gardefeu. La Danoise raconte à tous qu’elle a reçu la veille une lettre d’une certaine Métella, lui révélant le piège tendu par les deux amis et se proposant de prendre sa place dans sa chambre. Ce n’est donc pas elle qui a passé la nuit avec Gardefeu ! Lorsque le baron les rejoint, les masques tombent dans la stupeur générale et l’hôtel est envahi par les bottiers qui dansent encore le galop endiablé de la veille.
Acte V
Un salon dans un restaurant.
Bobinet et Gardefeu sont invités à une fête costumée donnée par un riche Brésilien dans un restaurant à la mode. Dépité par son échec, Gardefeu en est à regretter les cocottes. Arrivent mesdames de Quimper-Karadec et de Folle-Verdure ainsi que la baronne, masquées. C’est Métella qui a mandé cette dernière afin qu’elle prenne à son tour sa place… auprès de Gondremarck. Lorsque le mari paraît, sa femme lui fait promettre de rentrer à Copenhague le lendemain. Le chœur final célèbre le pardon général et la folle gaieté parisienne.
Livre-disque Jacques Offenbach. La Vie parisienne (2024). Livret en français, traduction anglaise par Charles Johnston.
Parutions scientifiques
Publications
Jacques Offenbach. La Vie parisienne
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Jacques OFFENBACH
/Henri MEILHAC Ludovic HALÉVY
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date de publication : 02/10/24