Louis GALLET
1835 - 1898
Librettiste
Personnalité essentielle de l’histoire du théâtre lyrique français, Louis Gallet nait à Valence (Drôme) en 1835 et meurt à Paris en 1898. Dès sa jeunesse, il cultive la passion de l’écriture, tout en enseignant à la maîtrise de la cathédrale de Valence puis en travaillant comme correcteur d’imprimerie. Il commence à publier sous pseudonymes et se lance dans une entreprise journalistique en fondant le périodique Le Rôdeur, où il rédige, sous divers noms de plume, des poésies, des contes et des critiques dramatiques. En 1857, il s’installe à Paris où, jusqu’en 1867, il continue de publier des nouvelles et des romans dans plusieurs journaux, mais demeure étranger au milieu littéraire. Pour assurer les besoins de sa famille, il entre à l’Assistance publique, y gravit les échelons et obtient le grade d’inspecteur général. L’année 1868 représente un moment fondamental de sa carrière : il écrit, avec Édouard Blau, La Coupe du roi de Thulé, livret qui remporte le concours pour un livret d’opéra organisé par le ministère des Beaux-Arts. À partir de ce moment, Gallet s’impose comme une des figures dominantes du théâtre lyrique français en devenant le collaborateur de nombre de compositeurs majeurs de son époque. Auteur de Djamileh (1872) mis en musique par Bizet, son nom est surtout associé à celui de Saint-Saëns, pour lequel il imagine La Princesse jaune (1872), Étienne Marcel (1879), Proserpine (1887), Ascanio (1890) et Déjanire (1898 et 1911). Gallet est également l’auteur d’un grand nombre de livrets d’oratorio, dont l’ouvrage inachevé de Bizet Geneviève (1875) ou encore Marie-Magdalène et Ève de Massenet (1873 et 1875).
Documents et archives
Portrait, Photographie
Louis Gallet
Livret
Frédégonde (Louis Gallet)
Colloques et études
Publications
Camille Saint-Saëns. La Princesse jaune
Publications
Camille Saint-Saëns. Proserpine
Publications