Ferdinand HÉROLD
1791 - 1833
Compositeur
Tout en poursuivant de solides études générales, c’est avec son père que Louis-Ferdinand Hérold prend ses premières leçons de musique. Manifestement doué, il ne tarde guère à intégrer le Conservatoire de Paris où il suit, à partir de 1806, les classes d’Adam (piano), Kreutzer (violon), Catel (harmonie) et Méhul (composition). Ces quelques années sont couronnées en 1812 par un premier prix de Rome, récompense qui lui vaut un séjour en Italie durant lequel il prend conscience de sa vocation de compositeur dramatique. Il fait ainsi créer à Naples son premier opéra, La Gioventù di Enrico Quinto. De retour à Paris, après un court passage à Vienne, Hérold est nommé claveciniste puis assistant au Théâtre-Italien, avant d’intégrer l’Opéra comme chef de chant (1826-1831). Parallèlement, il se fait connaître grâce à Charles de France, écrit en collaboration avec Boieldieu (1816). Suivent une multitude d’ouvrages aux fortunes variées, échecs plus ou moins relatifs (Le Premier Venu, Les Troqueurs, Le Lapin blanc, L’Illusion) ou francs succès (Les Rosières, La Clochette, Le Muletier, Marie, Emmeline). Mais c’est avec les créations successives de Zampa ou La Fiancée de marbre et du Pré aux clercs (1831-1832) qu’il connaît véritablement la gloire, peu avant sa mort prématurée. Outre des airs, hymnes, symphonies, ouvertures et pièces diverses pour le clavier (dont 7 sonates et 4 concertos), Hérold est l’auteur de 3 opéras, 27 opéras-comiques et plusieurs ballets annonçant le grand répertoire romantique (La Somnambule La Fille mal gardée, La Belle au bois dormant).
Focus
Focus
Napoléon et la musique
Documents et archives
Illustration de presse, Portrait
Ferdinand Hérold
Portrait
Ferdinand Hérold
Article de presse
Le Corsaire, 16 décembre 1832 [Le Pré aux clercs d’Hérold]
Article de presse
Le Corsaire, 17 décembre 1832 [Le Pré aux clercs d’Hérold]
Colloques et études
Publications
Ferdinand Hérold. Le Pré aux clercs
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