Jules GRISET
1854 - 1915
Choirmaster, Cellist
Fils de Jules Griset (1822-1859) et issu d’une famille d’industriels, Jules Griset est naturellement destiné à prendre la tête des fonderies Griset, situées rue Oberkampf à Paris, spécialisées dans les alliages de métaux (zinc, étain puis aluminium) et la fabrication du plaqué or et argent. Le goût de la musique, transmis par sa mère Émilie Schmidt (1826-1903) et étudié auprès du violoncelliste Hippolyte Rabaud (le père du compositeur Henri Rabaud), lui permet cependant de partager sa vie entre art et industrie. Amateur par statut, il n’en est pas moins virtuose et participe activement, au violoncelle, à la vie musicale parisienne. Il utilise alors l’anagramme de Tergis quand il apparaît dans le milieu professionnel, notamment au sein du Quatuor Geloso avec lequel il tourne en Allemagne et anime régulièrement les Soirées d’art des Concerts-Barrau. Il est également sur scène lors du premier concert de la Société musicale indépendante (1910) pour interpréter le Septuor de Caplet. Ce touche-à-tout ne se limite cependant pas au domaine instrumental, chanteur et chef de chœur, il dirige la Société chorale d’amateurs à partir de 1887 et organise chez lui de nombreuses représentations lyriques « de salon » (dont Gabriella di Vergi de son ami Saint-Saëns). Dans la foulée de cette activité, il écrit l’opuscule Prononciation et expression musicale, publié chez Lemoine en 1911. Par ailleurs claviériste et arrangeur des œuvres de ses contemporains, Griset a noué de nombreuses amitiés avec les musiciens parisiens dont témoignent, entre autres, des dédicaces de partitions de Saint-Saëns et Chabrier.
Documents and archives
Portrait, Photograph
Jules Griset et son violoncelle
Correspondence, Manuscript document
Lettres d'Édouard Lalo à Jules Griset
Portrait
César Franck (portrait dédicacé)
Correspondence, Manuscript document